CAMBODGE

Le pays, qui un jour fût le centre du pouvoir de l’Empire Khmer, héberge aujourd’hui d’anciennes villes stratégiques, pleines de temples et d’énormes visages souriants, qui n’ont rien à envier aux villes Incas, Mayas ou Aztèques.

C’est aussi une terre d’histoire, de lutte de pouvoir entre empires, de guerres violentes, de dictatures et d’un des génocides récents les plus cruels…

Le charme du Cambodge c’est sa campagne, mais aussi ses villes mélangeant les restes du passé colonial, les temples bouddhistes et les bâtiments vieux et sals de l’époque moderne…

Le plus triste ce sont les conséquences de la pauvreté, nous avons été choqués par  la prostitution infantile, l’exploitation des enfants, le chaos et la saleté. Cela fait partie d’un pays, qui même si ces dernières années s’est développé rapidement, il lui reste encore un long chemin avant de devenir la destination touristique qu’il pourrait être.

La capitale est Phnom Penh et même si sa monnaie est le Riel (KHR), la monnaie principale utilisée est le USD ($) et le Riel fonctionne comme centimes de dollar. Quand nous y étions le taux de change moyen était de 1 € = 1,10 $ et 1 $ = 4.000 KHR.


TRANSPORT

Au Cambodge il n’y a pas de code de la route ou alors ils s’en fichent… En Malaisie on roule à gauche, au Laos à droite, mais au Cambodge nous pensons que c’est à droite mais c’est pas sûr… ils prennent les ronds points dans le sens qu’ils veulent, conduisent en sens interdit, des familles entières montent sur un seul scooter et parfois ils utilisent le scooter comme si c’était un camion chargé bloc. Marcher dans les rues de Phnom Penh est un sport à aux risques…


Le Cambodge est le pays au monde ayant le plus d’accidents mortels de bus, les routes qui font communiquer les villes que nous avons visitées sont mal goudronnées et les gens conduisent comme des fous, nous te recommandons donc de ne pas économiser un centime sur les transports et de ne jamais voyager de nuit. La compagnie la plus sérieuse (aussi la plus chère) c’est « Giant Ibis », c’est celle que nous avons prix et nous la recommandons.

Tu peux acheter les tickets de bus dans ton hôtel (ils prennent une commission), directement dans les agences (en général dans le centre, c’est l’option la moins chère) ou si tu choisis « Giant Ibis » via sa page web (1$ de plus). La plupart des compagnies viennent te chercher à ton hostel et te laissent dans leur agence dans le centre de la ville d’arrivée (normalement dans le centre).

Il  n’y a pas de transport public dans les villes, si tu n’es pas trop fainéant tu pourras tout faire à pied, sauf pour aller à quelques excursions pour lesquelles tu auras besoin d’un tuk-tuk.


ASTUCES POUR MOINS DÉPENSER

 Manger là où mangent les locaux, tu trouveras des sandwichs, une sélection de plats du jour (beaucoup de marmites différentes avec des plats de viande et de légumes) et noodles et du riz, à 3.000 KHR, 4.000 KHR et 6.000 KHR. Regarde bien là où tu manges car il ne faut pas oublier que le Cambodge est un pays très pauvre et les règles d’hygiène et de conservation des aliments sont presque inexistantes.

• Ne soit pas exigeant et attend toi à avoir chaud dans ta chambre sans la clim.

• Si tu aimes la bière, le Cambodge c’est ton pays. Cherche un endroit qui vend de la bière pression, bien moins chère que les bouteilles ou canettes (0,50 $ / chope).

 Ne garde pas un seul Riel, sauf en souvenir. Cette monnaie ne vaut rien, une fois sorti du pays tu ne pourras pas la changer.

• Au Cambodge la majorité des banques prennent une commission lors du retrait d’argent, si tu veux l’éviter, retire au « Canadian Bank » qui ne prend pas de commission.


PLUS D’INFORMATION

 Les citoyens de l’Union Européenne ont besoin d’un visa pour entrer au Cambodge. Si tu as l’intention de rester maximum 30 jours tu as deux façons de l’obtenir. À la frontière directement (aussi bien à l’aéroport qu’à une frontière terrestre) en payant 30 $ + ce que le douanier a envie de te demander ce jour là (pour la frontière terrestre). La deuxième option est mieux, mais tu dois faire les démarches une semaine en avance (il parait que quelques jours sont suffisants mais mieux vaut pas trop se fier de l’administration cambodgienne), tu paies 5 $ et tu demandes ton visa online via la page web officielle du gouvernement cambodgien (ça vaut le coup car de toute façon si tu ne le fais pas les douaniers te demanderons une « taxe arnaque »). Pour plus d’informations regarde ce post sur la frontière de Poipet entre la Thaïlande et le Cambodge.

• Sauf dans les destinations peu touristiques comme Kampot, louer une moto n’est pas une bonne idée. En plus de la circulation chaotique, chaque policier que tu croiseras te demandera quelques dollars.

• En général nous n’avons pas eu l’impression d’être en insécurité au Cambodge, sauf une fois près de la prison S-21 à Phnom Penh quand un homme à moto en plein jour à essayer de nous voler l’appareil photo (Alex a pris son courage à deux mains et … a couru se réfugier dans un magasin).

• Nous l’avons déjà dit mais mieux vaut le redire, prends de bons transports, le Cambodge est le champion du monde des accidents mortels en bus.

Quand tu paie un tuk tuk il est préférable d’avoir le compte juste, ils n’ont pas toujours de monnaie (ou tout du moins c’est ce qu’ils disent)… ça nous est arrivé que le tuk tuk reparte sans nous rendre la monnaie.

• Si tu as l’intention d’acheter un Lonely Planet, au Cambodge sur tous les marchés de souvenirs tu le trouveras photocopié (mais super pro, en couleur... etc) à très bon prix (au Vietnam aussi il est possible de les trouver).


POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE


LE MEILLEUR

• Avoir parcouru à vélo la ville d’Angkor
• Mieux connaître l’histoire du génocide cambodgien à travers la visite des camps d’extermination et de la prison S-21.
• Passer une semaine dans la ville de Kampot, peu touristique, rurale et tranquille, et connaitre le quotidien des cambodgiens qui ne vivent pas du tourisme.

LE PIRE

• Sihanoukville. Une ville qui s’est transformée en destination de tourisme sexuel où les vieux occidentaux vont chercher des très jeunes cambodgiennes, les plages sont pleines de poubelles et d’australiens saouls à la recherche d’alcool pas cher.
• La saleté en général, dans tout le pays. C’est triste de voir les bords des routes, les rues et les jardins des maisons transformés en déchetterie.
• Les tuk tuk, tu ne peux pas faire 2 pas sans être interpellé par un « hello tuk tuk »… (même si tu es à vélo ou à moto…).


Pour info: Comme nous savons que les prix et qualités changent très vite, prends en compte que nous avons passé 18 jours au Cambodge en mars 2015.